- défervescence
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• 1870; du lat. defervescere « cesser de bouillonner »1 ♦ Chim. Diminution de l'effervescence.2 ♦ (1877) Méd. Chute progressive de la fièvre au cours d'une maladie aiguë, qui annonce la convalescence.⇒DÉFERVESCENCE, subst. fém.A.— MÉD. Décroissance ou disparition de la fièvre qui annonce la convalescence des maladies aiguës. Défervescence brusque, subite, graduelle. Une effervescence et une défervescence rapides (CADET DE GASSICOURT, Mal. enf., t. 1, 1880-84, p. 28). Le 13e ou 14e jour commence la période de défervescence (Nicolle, Conseil ds Nouv. Traité Méd., fasc. 2, 1928, p. 515) :• ... je n'aime par ces brusques abaissements. C'est de la fausse défervescence... Mauvais signe. — Mais pas signe de la fin? Il ne répondit pas. Dès le soir, la température remonta et les traits de Philippe s'affaissèrent d'une façon terrifiante.MAUROIS, Climats, 1928, p. 285.B.— CHIM. ,,Absence ou diminution d'effervescence`` (DUVAL 1959).Rem. Attesté ds les dict. dep. LITTRÉ Suppl. 1877 au sens A et Lar. 19e au sens B.Prononc. :[
]. BARBEAU-RODHE 1930 admet également la prononc. avec [ss] géminées. Étymol. et Hist. 1. 1870 chim. (Lar. 19e); 2. 1872, 15 janv. méd. (Papillon ds Rev. des Deux-Mondes, t. XCVII, p. 411 ds LITTRÉ Suppl.). Empr. au lat. defervescens (part. prés. du lat. class. defervescere « cesser de bouillir, de bouillonner »), sur le modèle de effervescence. Fréq. abs. littér. :1.
défervescence [defɛʀvesɑ̃s] n. f.ÉTYM. 1870; du lat. defervescere « cesser de bouillonner », de de-, et fervescere, de fervere « bouillonner ». → Ferveur; effervescent.❖♦ Didactique.1 Chim. Diminution de l'effervescence.2 (1872). Méd. Période de décroissance de la température, au cours d'une maladie fébrile.
Encyclopédie Universelle. 2012.